La trifonction se porte pendant l'intégralité du triathlon. En natation, elle est réputée pour ses qualités hydrophobes (ne retient pas l’eau) ; à vélo et en course à pied, la trifonction préserve le confort de l'entrejambe grâce à sa peau de chamois ; en course à pied, son zip de ventilation dorsal offre une bonne aération.
La trifonction se choisit selon la distance à parcourir, et non selon votre niveau.
Nos recommandations :
→ petites courses et courses débutantes : trifonction Zerod Start.
→ courses longue distance : trifonction HUUB Anemoi.
→ formats olympiques : trifonction Sailfish Trisuit Comp.
C'est une question de goût, ni plus ni moins ! Les trifonctions avec manches protègent en revanche mieux les épaules du soleil. La trifonction existe également sous forme d’un short et d’un haut distincts pour satisfaire plus facilement les envies pressantes...
Le port de la combinaison néoprène est obligatoire dans les eaux inférieures à 16°C et optionnelle dans les eaux dont la température se situe entre 16 et 24°C.
Pour bien choisir votre combinaison néoprène, vous devez définir votre niveau. Si vous êtes un nageur triathlète débutant, il vaut mieux choisir une combinaison épaisse : sa flottabilité optimise l'alignement du corps et économise vos efforts. Les nageurs de niveau intermédiaire peuvent se permettre une combinaison moins épaisse et plus hydrodynamique. Les nageurs confirmés optent généralement pour une combinaison néoprène fine et flexible : celle-ci conserve intacts les mouvements de nage naturels.
Meilleures combinaisons néoprène par niveau :
• NIVEAU DÉBUTANT : les combinaisons Sailfish Vibrant, HUUB Aegis et Zerod Atlante ont un haut rapport de flottabilité (rapport 5:3), facilitent l'alignement du corps dans l'eau et économisent vos efforts.
• NIVEAU INTERMÉDIAIRE : misez sur l’hydrodynamisme avec la Zerod Neptune, la HUUB Aerious et la Sailfish One.
• NIVEAU CONFIRMÉ : visez un rapport 4:4 avec les combinaisons HUUB Brownlee Agilis, Sailfish Ultimate, Zerod Vanguard et Zerod Proflex. Flexibilité et glisse au rendez-vous !
Le pire ennemi des combinaisons néoprène est le "coup d'ongle" : il faut enfiler une combinaison néoprène en la pinçant avec les doigts et non en la tirant avec le bout des doigts (qui plus est avec les ongles) car le néoprène se coupe instantanément. Prudence, donc !
Pour ne pas être gêné(e) ni par le soleil ni par les concurrents, il est préférable de choisir des lunettes de natation procurant une large vision, avec des traitements antibuée et anti-UV. Cet accessoire indispensable pour l'entrainement et la compétition est à sélectionner avec attention avant toute compétition.
Dans ce domaine, le must pour le triathlète, c'est sans aucun doute les lunettes avec verres dits "photochromiques" qui changent de teinte selon l'intensité du rayonnement lumineux. Ainsi, peu importe l'heure de départ de la course (en eau libre), l'écran s'adapte automatiquement aux variations de lumière et évite ainsi l'éblouissement !
Si le bonnet de bain est obligatoire (et fourni par l’organisateur), nous vous conseillons d'en porter un second sous vos lunettes de nage afin d'éviter qu'elles ne soient arrachées dans le tourbillon du départ.
Pour les courses en eaux fraîches, porter une cagoule en néoprène pourra être judicieux pour préserver votre confort thermique sans perdre de temps au moment de la T1.
On l'oublie parfois : le pince-nez libère de la contrainte de l'entrée dans l'eau et préserve des éclaboussures intempestives. C'est un accessoire non négligeable dans le cas où vous souhaitez suivre le rythme des premiers groupes en posant plus efficacement le rythme de respiration.
S'il n'existe aucune règle générale pour bien choisir son vélo de triathlon et que ce choix dépend avant tout de vos envies, il convient de dresser les types de machine susceptibles de vous aider à réussir vos premiers pas de triathlète. Ainsi, pour commencer dans la discipline et pour des distances de XS à M, nous vous recommandons d'opter pour un vélo de route traditionnel (tel que le BMC Timemachine) auquel vous pouvez ajouter des prolongateurs afin d'abaisser votre buste et de créer de l'aérodynamisme. Cet accessoire sera particulièrement judicieux sur des parcours plats afin d'optimiser sa pénétration dans l'air et réduire ainsi le temps passé sur cette partie de course.
Pour créer encore plus de vitesse et aborder les triathlons dans des conditions optimales, vous pouvez même opter pour des vélos dits "aéro" dont la forme des tubes a été spécialement adaptée pour fendre l'air et assurer une plus grande vitesse sur les terrains plats ou vallonnés. A ce jeu-là, le Trek Madone est une référence : son cadre avance la position du corps tout en offrant un rapport confort/rigidité optimal.
Là encore, ce n'est pas la machine qui fera la performance mais bel et bien les jambes de l'athlète. Nombreux sont d'ailleurs les triathlètes qui posent en tête sur la T2 avec un vélo traditionnel (c'est particulièrement le cas sur les triathlons montagneux comme le Vercorsman, l'Ironman de Nice ou l'AlpsMan). Mais d'une manière générale, le meilleur rendement homme/machine pour un athlète de niveau avancé reste le vélo entièrement conçu pour le triathlon.
Ce type de vélo crée effectivement une pénétration dans l'air excellente grâce à des tubes profilés et, souvent, un long travail d'optimisation en soufflerie effectué par le fabriquant. Avec un cadre plongeant et un cockpit muni de prolongateurs, ces fusées sont particulièrement adaptées pour les terrains plats et vallonnés. Ils permettent de générer une économie de watts conséquente et de pédaler sur l'avant afin de préserver au maximum les muscles sollicités pendant la course à pied. Avis aux amateurs !
Un cadre mal choisi risque de provoquer de la gêne et des douleurs lors de l'effort. Pour connaître votre taille de cadre idéale, il convient de multiplier la longueur de votre entrejambe par 0,66. Vous obtiendrez le résultat en centimètres. Pour un résultat en pouces, multipliez par 0,226*.
*Résultat donné à titre indicatif : pour bénéficier d'une étude posturale complète, nous vous accueillons dans nos magasins Lepape à Paris et à Lyon.
C'est la grande question !
• Roues en aluminium : plutôt pour les débutants et pour l’entraînement (exemple : Mavic Aksium).
• Roues en carbone : plutôt pour la performance. Légères et rigides, les roues en carbone apportent un rendement maximal (paire de Mavic Cosmic Pro Carbon UST, paire de DT Swiss PRC 1100 DICUT 35…).
Bon à savoir : pour les parcours plats, préférez une jante profilée. Pour les parcours vallonnés, une jante taille basse.
Pour une vitesse maximale, nous vous conseillons de mélanger deux types de roues : à rayons à l’avant et lenticulaires* à l’arrière :
*Une roue lenticulaire est une roue pleine. Poussée par le vent à la manière d'une voile de bateau, elle emmagasine de la puissance et engendre de la vitesse. Elle permet d’être plus compétitif dès que la vitesse dépasse 30 km/h grâce à une grande force d'inertie afin de se démarquer des concurrents.
• Je choisis la facilité : un pneu classique est pratique et simple d’utilisation. Et en cas de crevaison, il est facile à remplacer.
• Je choisis le compromis : un pneu "boyau" offre un meilleur rendement qu’un pneu classique mais en cas de crevaison, son remplacement prend beaucoup de temps. Prévoyez-en un de rechange pour gagner du temps.
Dans tous les cas, emportez une bombe anti-crevaison. Une alliée indispensable !
Les chaussures de vélo de triathlon ont une doublure intérieure leur permettant d'être portées sans chaussettes afin de faciliter la transition après la natation.
Pour que votre pied sèche rapidement après l’épreuve de natation, choisissez des chaussures ventilées et dotées d’empiècements en maille, telles que les Fizik Transiro Infinito R1 Knit, et mettez du talc à l’intérieur des chaussures.
Conseil : pour gagner du temps lors de la transition, optez pour une chaussure avec fermeture Velcro® telle que la Cosmic Elite Tri de Mavic.
L’aération du casque est un critère important pour le confort. Cependant, les casques les plus performants sont aussi les moins ventilés ! Un compromis est donc à faire :
• soit vous gardez votre casque de vélo habituel pour une bonne aération ;
• soit vous faites l'acquisition d'un "casque aéro" (si et seulement si votre vélo est également aéro ; sinon, le rendement du casque sera moindre). Le casque aéro est très peu ventilé mais très performant. Exemples : le Giro Aerohead MIPS et le Kask Bambino Pro.
Il existe très peu de chaussures de triathlon à proprement parler. Pour l’épreuve de course à pied, c’est bel et bien une chaussure de running qui s’impose ! Si possible, préférez-la avec lacets auto-bloquants pour un laçage ultrarapide. Tour d'horizon des meilleurs modèles.
De plus en plus plébiscitée par les sportifs, la montre GPS vous informe en temps réel de vos performances. Elle vous permet de vous améliorer en fonction de votre pratique et de votre environnement. Parmi les modèles étanches les plus prisés sur le marché, on retrouve :
• La Garmin Forerunner 945 Pack Triathlon : grâce à sa fonction "triathlon", la montre s'utilise tout au long de la compétition. Le + produit : la ceinture cardiofréquencemètre incluse dans le pack mesure votre fréquence cardiaque, même dans l’eau.
• La Polar Vantage V Titan : ce modèle haut de gamme dispose de nombreuses fonctionnalités spécialement développées pour le triathlète.
Extrêmement pratique, le sac de transition se choisit principalement pour son look et ses particularités (nombre et emplacement des poches, etc.). Libre à vous de choisir celui qui vous convient le mieux.
Barres hyperprotéinées, gels énergétiques, boissons d’hydratation… Choisir son ravitaillement relève du goût et des attentes de chacun en matière de performance. En outre, sachez que le gel énergétique est le format le plus pratique pour s’alimenter sans perdre de temps.
Bon à savoir : vous souhaitez tester les gels proposées au ravitaillement avant le jour J ? Les marques de nutrition sont souvent indiquées sur le site web dédié à la course. Sinon, contactez l'organisateur : ils ont l'habitude qu'on leur pose ces questions.
Pour éviter les irritations et sécheresses cutanées provoquées par la fiction avec les vêtements, tartinez-vous de crème anti-frottement : sur le cou pour la natation, sur l’entrejambe pour le vélo, et sur toutes les zones sensibles au frottement (fesses, dessous de bras, etc.).
Les lacets dits à "laçage rapide" sont conçus pour vous faire gagner du temps lors de la transition T2 (passage de l'épreuve de vélo à l'épreuve de course à pied). Ils sont dotés d'une fermeture élastique qui offre un serrage sécurisant (exemple ici).
La ceinture porte-dossard (à trois points) est fortement recommandée pour accrocher votre dossard à votre tenue de triathlon.
Sans ceinture porte-dossard, vous devrez attacher votre dossard avec une épingle à nourrice en sortant de l’eau... Autant dire : perte de temps assurée !
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